Les élèves atteignent-ils des compétences comparables dans les deux langues étrangères à la fin de la scolarité obligatoire, tel que prévu par le plan d’études suisse allemand ? C’est à cette question que Sebastian Salzmann (PH-VS) a souhaité apporter des éléments de réponse dans son travail de master en didactique des langues étrangères à l’Université de Fribourg. Pour ce faire, il a analysé le vocabulaire utilisé dans les rédactions narratives d’élèves de Suisse allemande de 11e année, tant dans leur langue de scolarisation (l’allemand) que dans leur première langue étrangère (le français) et leur deuxième langue étrangère (l’anglais), comparativement aux productions d’élèves issus de régions francophones ou anglophones. À travers l’évaluation de la diversité lexicale de 386 rédactions, combinée à l’avis de futurs enseignants, il montre que les compétences des élèves germanophones en langues étrangères se rapprochent davantage de celles des élèves scolarisés dans la langue correspondante pour l’anglais que pour le français.