Certaines personnes encouragent le langage inclusif, d’autres le refusent. Faut-il et peut-on sensibiliser aux questions liées au genre (social) dans l’enseignement des langues tout en développant la réflexion métalinguistique ? Dans quelle mesure cette sensibilisation constitue-t-elle un objectif concret dans les programmes scolaires, dans les manuels pour tous les niveaux ? Quelles pratiques langagières inclusives peuvent ou doivent être enseignées à quels groupes d’apprenant·e·s ?
Chaque jour, en tant que locutrices/locuteurs et apprenant·e·s d’une langue, nous sommes confronté·e·s à des structures linguistiques plus ou moins canoniques, acceptées ou conformes à une norme. Le concept de norme linguistique à l’école fait-il peur ou rassure-t-il ? Quelle est sa relation avec le concept de variation ? Comment la norme – et l’écart par rapport à la norme – est-elle traitée dans les écoles des différentes régions linguistiques en Suisse ? Le recours de plus en plus fréquent à des approches plurilingues dans le domaine de la didactique des langues peut-il modifier l’idée de norme et sa perception ?
Certaines personnes encouragent le langage inclusif, d’autres le refusent. Faut-il et peut-on sensibiliser aux questions liées au genre (social) dans l’enseignement des langues tout en développant la réflexion métalinguistique ? Dans quelle mesure cette sensibilisation constitue-t-elle un objectif concret dans les programmes scolaires, dans les manuels pour tous les niveaux ? Quelles pratiques langagières inclusives peuvent ou doivent être enseignées à quels groupes d’apprenant·e·s ?
Chaque jour, en tant que locutrices/locuteurs et apprenant·e·s d’une langue, nous sommes confronté·e·s à des structures linguistiques plus ou moins canoniques, acceptées ou conformes à une norme. Le concept de norme linguistique à l’école fait-il peur ou rassure-t-il ? Quelle est sa relation avec le concept de variation ? Comment la norme – et l’écart par rapport à la norme – est-elle traitée dans les écoles des différentes régions linguistiques en Suisse ? Le recours de plus en plus fréquent à des approches plurilingues dans le domaine de la didactique des langues peut-il modifier l’idée de norme et sa perception ?
L’intelligence artificielle, notamment les générateurs de texte et les traducteurs vocaux instantanés, suscitent un vif débat dans le domaine de l’enseignement des langues étrangères. Sommes-nous à l’aube de changements fondamentaux dans l’enseignement des langues étrangères ou peut-être plutôt au sommet d’attentes démesurées?
En Suisse, de plus en plus d’élèves apprennent le français en arrivant à l’école. Ainsi le français est à la fois objet et moyen d’apprentissage disciplinaire. L’apprentissage du vocabulaire est un aspect de la langue qui peut permettre de faciliter la communication et l’accès à la construction des savoirs. Lors d’une journée de formation continue organisée à la HEP Fribourg, nous nous sommes demandés comment accélérer le développement du vocabulaire en français langue seconde.
La transformation numérique du début du 21e siècle permet non seulement de nouvelles façons et ressources pour l’enseignement des langues, mais s’accompagne également d’un changement des relations de pouvoir, de contrôle et de propriété. La conférence « Language Learning and Teaching in Digital Transformation » qui s’est tenue les 1er et 2 septembre 2023 a répondu à la nécessité de repenser l’apprentissage et l’enseignement à l’ère numérique et d’intégrer des perspectives transdisciplinaires sur l’enseignement des langues.
Les formateurs et formatrices des hautes écoles pédagogiques sont souvent à la fois impliqué·e·s dans la recherche et l’enseignement. Ces différents rôles impliquent une réflexion constante sur les liens entre la théorie et la pratique ainsi que les besoins de communication entre les différents acteurs et actrices de l’enseignement. Le CeDiLE s’est entretenu, en allemand, avec Stephanie Möckli (HEP de Fribourg) sur ce riche quotidien de formatrice.