Le deuxième numéro de la revue Babylonia de l’année 2024 est consacré aux «corpus d’apprenant·e·s». Dans ce podcast bilingue (fr/al), les éditrices Karine Lichtenauer (Université de Genève) et Anita Thomas (Université de Fribourg) offrent un aperçu de la richesse et variété des articles présentés. Elles expliquent également pourquoi il peut être d’un intérêt particulier pour les chercheurs et chercheuses ainsi que pour les enseignant·e·s, soulignant notamment leur potentiel pour «enseigner la langue telle qu’elle est utilisée».
Étiquette : teaching
Langues et musique: un projet de recherche pour l’enseignement et l’apprentissage des langues
Les cours de langues étrangères à l’école obligatoire prévoient souvent un travail sur des chansons, mais la musique y est rarement enseignée de manière explicite. Le projet « Langues et musique : vers une approche de didactique interdisciplinaire à l’école » de la HEP Vaud nous montre comment l’éducation musicale peut faire partie intégrante des cours d’allemand et d’anglais à l’école et les idées trouvées dans ce projet sont adaptables à d’autres langues. Pour en savoir plus, Laura Loder-Büchel (HEP Zürich) a posé quelques questions à Chiara Bemporad (HEP Vaud).
Max Raabe, Hänsel et Gretel, Philipp Dittberner, Sia, Aretha Franklin… instruments, rythme, refrain !
DiCoi : un corpus pour apprendre à dire et à faire en contexte professionnel [Podcast]
Comment enseigner le français à de jeunes allophones qui effectuent un apprentissage professionnel manuel ? Le projet DiCoi – « Digitalisation, Corpus et Interaction » – nous immerge dans des pratiques langagières professionnelles peu étudiées et encore moins didactisées. Réalisé en partenariat avec les Centres de Formation Professionnelle de l’Etat de Fribourg, cette recherche menée au Centre scientifique de compétence sur le plurilinguisme fournit des ressources pédagogiques utiles pour l’enseignement de l’oral en français langue étrangère, surtout pour les apprenti·es et les formateur·trices. Rencontre de Philippe Humbert avec France Rousset, linguiste et enseignante qui a mis la main à la pâte pour produire ces corpus et ressources peu communs.
Présentation du cycle de conférences 2024-2025 « Artefacts dans l’apprentissage des langues »
Pour l’année 2024-2025, l’Institut de plurilinguisme de Fribourg en collaboration avec le CeDiLE propose une nouvelle série d’événements ! 6 présentations, accompagnées d’ateliers-flash, qui porteront sur la thématique des « Artefacts dans l’apprentissage des langues ».
Des mots qui font école ? f) Maturité [Podcast]
Partant du sens littéral du titre de formation ‘maturité’, on peut se demander ce que signifie exactement ‘être mûr·e’ ? Le
concept de maturité peut-il s’appliquer aux compétences linguistiques ? Comment les épreuves de langue sont-elles
préparées en vue de l’examen final et existe-il une cohérence verticale entre les objectifs de ces épreuves et les défis de
la future vie académique/professionnelle des élèves ? Comment le paysage éducatif national est-il influencé par le fait que
le développement et la définition des objectifs pour les examens de maturité, y compris les épreuves de langue, se font au
niveau cantonal ?
Des mots qui font école ? e) Évaluation [Podcast]
Quels sont les outils et les approches diagnostiques de l’école à l’arrivée d’un enfant issu de la migration ? Comment évaluer ses progrès linguistiques durant l’année scolaire ? Quel soutien l’élève et les enseignant·e·s doivent-elles/ils et peuvent-elles/ils recevoir ? Quels sont les concepts et les directives en lien avec l’évaluation ? Comment les langues d’origine sont-elles prises en considération, notamment les stratégies d’apprentissage que les apprenant·e·s ont développées au travers de leur trajectoire plurilingue ? Et finalement : comment la situation linguistique des élèves concerné·e·s est-elle prise en compte en vue du passage décisif vers le secondaire I ou II ?
Des mots qui font école ? d) Action [Podcast]
L’école est un lieu où l’on apprend, mais elle peut être aussi un lieu où l’on peut refuser d’apprendre. Quels sont les facteurs sous-jacents au rejet de l’apprentissage des langues ? ‘Mettre de côté’ une langue, même là où le plurilinguisme est un atout, peut-il être considéré comme une life-skill (« je ‘sélectionne’ mes objectifs linguistiques pour mon propre avenir ») ? Comment gérer la tension qui peut résulter de l’écart entre une nécessité didactique ou un désir d’inclusion linguistique de la part de l’école et les sensibilités individuelles des apprenant·e·s ?
Des mots qui font école ? c) Rejet [Podcast]
L’école est un lieu où l’on apprend, mais elle peut être aussi un lieu où l’on peut refuser d’apprendre. Quels sont les facteurs sous-jacents au rejet de l’apprentissage des langues ? ‘Mettre de côté’ une langue, même là où le plurilinguisme est un atout, peut-il être considéré comme une life-skill (« je ‘sélectionne’ mes objectifs linguistiques pour mon propre avenir ») ? Comment gérer la tension qui peut résulter de l’écart entre une nécessité didactique ou un désir d’inclusion linguistique de la part de l’école et les sensibilités individuelles des apprenant·e·s ?
Des mots qui font école ? a) Norme [Podcast]
Chaque jour, en tant que locutrices/locuteurs et apprenant·e·s d’une langue, nous sommes confronté·e·s à des structures linguistiques plus ou moins canoniques, acceptées ou conformes à une norme. Le concept de norme linguistique à l’école fait-il peur ou rassure-t-il ? Quelle est sa relation avec le concept de variation ? Comment la norme – et l’écart par rapport à la norme – est-elle traitée dans les écoles des différentes régions linguistiques en Suisse ? Le recours de plus en plus fréquent à des approches plurilingues dans le domaine de la didactique des langues peut-il modifier l’idée de norme et sa perception ?