Questionner les croyances : aperçu du Babylonia 3/23 [Podcast]

La revue suisse Babylonia pour l’enseignement et l’apprentissage des langues publie un numéro thématique intitulé « Questionner les croyances ». Le CeDiLE s’est entretenu avec les deux éditrices de ce numéro, Elisabeth Peyer (IdP, Fribourg) et Laura Loder-Büchel (HEP de Zurich). Dans ce podcast en allemand et anglais, elles nous offrent un aperçu du contenu du numéro et partagent leurs réflexions sur la thématique et le processus éditorial. Cet article de blog contient également une fiche didactique proposant de discuter des croyances sur l’enseigenement des langues étrangères dans la formation des enseignant·e·s.

Des mots qui font école ? c) Rejet [Podcast]

L’école est un lieu où l’on apprend, mais elle peut être aussi un lieu où l’on peut refuser d’apprendre. Quels sont les facteurs sous-jacents au rejet de l’apprentissage des langues ? ‘Mettre de côté’ une langue, même là où le plurilinguisme est un atout, peut-il être considéré comme une life-skill (« je ‘sélectionne’ mes objectifs linguistiques pour mon propre avenir ») ? Comment gérer la tension qui peut résulter de l’écart entre une nécessité didactique ou un désir d’inclusion linguistique de la part de l’école et les sensibilités individuelles des apprenant·e·s ?

Des mots qui font école ? b) Genre [Podcast]

Certaines personnes encouragent le langage inclusif, d’autres le refusent. Faut-il et peut-on sensibiliser aux questions liées au genre (social) dans l’enseignement des langues tout en développant la réflexion métalinguistique ? Dans quelle mesure cette sensibilisation constitue-t-elle un objectif concret dans les programmes scolaires, dans les manuels pour tous les niveaux ? Quelles pratiques langagières inclusives peuvent ou doivent être enseignées à quels groupes d’apprenant·e·s ?

Des mots qui font école ? a) Norme [Podcast]

Chaque jour, en tant que locutrices/locuteurs et apprenant·e·s d’une langue, nous sommes confronté·e·s à des structures linguistiques plus ou moins canoniques, acceptées ou conformes à une norme. Le concept de norme linguistique à l’école fait-il peur ou rassure-t-il ? Quelle est sa relation avec le concept de variation ? Comment la norme – et l’écart par rapport à la norme – est-elle traitée dans les écoles des différentes régions linguistiques en Suisse ? Le recours de plus en plus fréquent à des approches plurilingues dans le domaine de la didactique des langues peut-il modifier l’idée de norme et sa perception ?

Enseigner le vocabulaire en français langue seconde

En Suisse, de plus en plus d’élèves apprennent le français en arrivant à l’école. Ainsi le français est à la fois objet et moyen d’apprentissage disciplinaire. L’apprentissage du vocabulaire est un aspect de la langue qui peut permettre de faciliter la communication et l’accès à la construction des savoirs. Lors d’une journée de formation continue organisée à la HEP Fribourg, nous nous sommes demandés comment accélérer le développement du vocabulaire en français langue seconde.

Analyse de la qualité de l’input dans les manuels de FLE « dis donc! » et « Clin d’oeil » [Entretien]

Dans cet article, Silvia Frank (HEP de Lucerne) s’entretient avec Raphael Perrin (HEP de St-Gall et HEP de Lucerne) qui a récemment terminé un Master en didactique des langues étrangères, à l’Université de Fribourg. Son travail de master portait sur l’évaluation de deux moyens d’enseignement actuels pour le français langue étrangère sous l’angle de la qualité des inputs grammaticaux. Ses réponses fournissent des informations précieuses sur les éléments clés pour un enseignement efficace de la grammaire, ainsi que des pistes pour un enseignement prometteur de la grammaire à l’avenir. Découvrez les résultats passionnants de cette étude dans notre interview!

Scripta manent – joies et peines dans l’écriture d’un manuel de langue au 21ème siècle [Podcast]

Dans un monde plein de supports didactiques, qu’est-ce qui pousse le développement de nouveaux manuels pour l’apprentissage des langues ? Les approches glottodidactiques dans un manuel reflètent-elles la vision propre de l’autrice/auteur, sont-elles le résultat de l’influence des tendances relevées dans la recherche, ou des contenus élaborés dans les plans institutionnels ? Qu-est-ce-qui fait qu’un livre est une contribution au « patrimoine scolaire » ? Pourquoi la recherche autour du développement de manuels scolaires n’est-elle pas toujours considérée comme ayant le même statut que la recherche tout court ?